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le bien etre par les pieds
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  • réflexologie plantaire, chi nei tsang, drainage lymphatique.Autant de technique pour soulager les maux quotidiens.Le chi nei tsang, méthode pour soulager considérablement tous les troubles digestifs et maux de ventre divers.Drainage lymphatique pour aider
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27 mars 2011

Article du journal human et terre de mars/avril 2011

Le Chi Nei Tsang, un massage en profondeur,


Le Chi Nei Tsang fait partie des divers massages thérapeutiques. En ce
sens, il permet un mieux-être dans le cas de pathologies causées, entre
autres, par le stress : douleurs dorsales, manque d’énergie, insomnie…
Ces massages sont pratiqués depuis des millénaires et conseillés par certains médecins.

 

 

En exerçant à la surface de la peau toute
une gamme de pressions et de manipulations,
le thérapeute agit et stimule non
seulement la peau et les muscles mais également
les systèmes lymphatique, neurologique,
circulatoire… Le massage permet la libération
d’endorphines dans le cerveau, qui possèdent
des propriétés analgésiques contre la douleur.


Un petit cerveau dans le ventre


L’abdomen contient la plus grande partie du
tube digestif qui renferme un grand nombre de
neurones (autant que dans la moelle épinière !).
Ces derniers sont organisés en deux réseaux de
ganglions dont l’ensemble constitue le système
nerveux entérique(1). Celui-ci fonctionne de manière
autonome, indépendamment du système
nerveux central, avec lequel il communique au
travers de la moelle épinière. C’est pourquoi il
est appelé « petit cerveau ». Comme le système
nerveux central, le système nerveux entérique
comporte de nombreux neurotransmetteurs
(sérotonine, dopamine, mélatonine…). Il est
tentant d’émettre l’hypothèse que les massages
abdominaux sollicitent les neurones du
« petit cerveau ». En effet, parmi ces neurones,
certains sont des mécanorécepteurs dont la
fonction est de détecter les déformations de
la paroi digestive. Leur activation déclenche
les réflexes qui permettent la propulsion du
contenu du tube digestif ou qui interviennent
sur l’absorption, voire peut-être sur l’activité du
système immunitaire(2).


Des recherches concluantes


Les effets bénéfiques de différents massages
ont été statistiquement démontrés. Ils se manifestent
par une réduction de l’anxiété et
des états dépressifs ainsi que par une diminution
des sensations douloureuses(3). La réduction
de l’anxiété a été observée dans des cas
pathologiques aussi graves que des cancers et
s’accompagne alors d’un renforcement des défenses
immunitaires affaiblies par la chimiothérapie(
4). Les mécanismes d’action du massage
demeurent inconnus. Néanmoins, des travaux
récents indiquent qu’il entraîne des modifications
rapides (en quelques minutes) de l’électrocardiogramme
et de la pression sanguine qui
traduisent la mise en jeu des systèmes nerveux
parasympathique et sympathique. Par ailleurs,
des études montrent que des marqueurs
biologiques des fonctions neuroendocrines ou
immunitaires sont significativement modifiés.

Se libérer des obstructions énergétiques

Les principales causes des dysfonctionnements,
entraînant des obstructions dites énergétiques,
sont les événements quotidiens et passés. Les
émotions comme la peur, la colère, le stress,
mais aussi l’introversion ou l’émotivité excessive
peuvent provoquer des obstructions et un mauvais
fonctionnement de l’organisme : douleurs
abdominales, problèmes digestifs, migraines,
insomnies, règles douloureuses, maux de dos,
dépression, etc. Si ces émotions ne sont pas
évacuées, elles « couvent » dans les organes
de l’abdomen. Les taoïstes ont d’ailleurs établi
un rapprochement entre les émotions et les
organes (que l’on appelle la théorie des cinq
éléments). La prise en charge par le massage
peut permettre d’extérioriser ces émotions, de
« prendre conscience » de son propre fonctionnement,
afin de pouvoir « libérer » ces tensions
qui se sont accumulées.

Christelle Zentz


1. John Barton Furness, The enteric nervous
system, 2006, Balckwell Publishing.
2. Kunze et al. J. Physiol. 2000_375-85.
3. Moyer et coll., J. Bodyw Mov Ther. 2011, 15, 3-14.
4. Keir, Support Care Cancer. 2010, sous presse,
Noto et al. J. Anesth. 2010, 24, 827-31.

 

Article paru dans le journal human et terre de mars/avril 2011.

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